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Analyse de la boite à merveilles, français 1ère année bac +ملخص بالعربية:

المقرر : Français 1ère année baccalauréat

نوع المحتوى : مقال

المستوى : الأولى باكالوريا

الدرس : La Boîte à Merveilles, Ahmed SEFRIOUI 1ère année bac

La boite à merveilles

محتويات هذا الموضوع :Sommaire 

 

I-Résumé (3 résumés différents)         

II-Autobiographie de l’auteur         

III-Fiche de lecture  et Schéma narratif         

IV-Personnages principaux de l’œuvre         

V-Les champs lexicaux dans la boite a merveilles           

-ملخص رقم 1  بالعربية لجميع فصول الرواية :VI-Résumé en arabe  tous les chapitres –         

I-Résumé général de l’œuvre (1)

L’auteur-narrateur personnage de la boite à merveilles raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l’auteur-narrateur adulte et de l’auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l’auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d’une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement

Autre résumé de la boite à merveilles

 :II-Autobiographie de l’auteur         

Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l’ancienne Médina de Fès. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme au foyer, et son père, tisserand.Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leur problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aicha, la meilleure amie de sa mère, qui a souffert à cause de son mari ingrat. La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capitale. Ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs pour pouvoir reprendre ton travail.Pendant son absence, la mère et l’enfant visitaient quotidiennement des mausolées pour demander aux saints de leurs rendre le père sain et sauf.Leur voeux fut exaucé un mois après le départ du père, ensuite les choses s’arrangèrent petit à petit.Au milieu de tous ces événements, la boite à merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuies, c’était synonyme d’accès à son propre monde

  III-Résumé chapitre par chapitre

 

L’hiver

Chapitre I

Dar Chouafa Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma

Chapitre II

Visite d’un sanctuaire Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient

Chapitre III

Le repas des mendiants aveugles Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir. Le printemps Chapitre IV: -Les ennuis de Lalla Aicha Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance. Chapitre V : L’école coranique. Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant

Chapitre VI 

Préparatifs de la fête. Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui

Chapitre VII 

La fête de l’Achoura. La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs. Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements. L’été

Chapitre VIII

Les bijoux du malheur. L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée

Chapitre IX 

Un ménage en difficulté. L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi

Chapitre X

Superstitions. Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison

Chapitre XI 

Papotage de bonnes femmes. Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes

Chapitre XII 

Un conte de fée a toujours une chute heureuse. La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient. Fin

La boîte à merveilles: Analyse (le père-la mère) شرح مفصل

 

 III-Fiche de lecture et shéma narratif 

 Fiche de lecture

Titre: La boîte à merveille

Genre: Roman

Auteur: Ahmed Sefrioui

Date de parution: 1954

Edition: Librairie des Ecoles.

L’auteur

Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 2004.

Ses œuvres

Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)

L’histoire

La boîte à merveilles La symphonie des trois saisons… Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit. C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.

Schéma narratif

Schéma narratif

Etat initial

L’auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu’au Ch. VIII). L’ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D’ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux. -Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c’est la ruine du père qui a perdu son capital : l’argent qu’il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk. -Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l’argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l’école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.

Dénouement : Le retour du père.

Situation initiale

Le retour de l’équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.

IV-Personnages principaux de l’œuvre

 الشخصيات الأساسية للرواية 

Je

C’est l’auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s’appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu’il aille au M’sid. Il a un penchant pour le rêve. C’est un fassi d’origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.

La boite à merveille

Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.

Lalla Zoubida

La mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s’en vante (s’en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d’enfant ; elle a un teint d’ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n’est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.

Sidi Abdeslem

Le père du narrateur, homme d’origine montagnarde. Il s’installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l’aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.

La chouaffa

Voyante, c’est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l’appelle tante kanza.

Dris El Aouad

C’est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s’appelle Zineb.

Fatma Bziouya

Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.

Abdelleh

Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu’il a eu l’occasion d’entendre.

Le fqih du Msid

Maître de l’école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.

Lalla Aicha

Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c’est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l’orgueil de lalla Zoubida.

Driss le teigneux

Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions

V-Les champs lexicaux dans la boite à merveilles

DEFINITION

Les champs lexicaux sont des groupes de mots liés par analogie. Un champ lexical est constitué de mots appartenant à une même thématique : la nature, la vie, la mort, etc. Il peut être formé de synonymes, de mots de même famille, d’expressions ou de termes ayant un sens commun. De plus, il est composé de mots n’appartenant pas toujours à la même classe de mots.
L’étude des champs lexicaux aide à comprendre les idées présentées dans un texte ou un discours. Entre autres, dégager le champ lexical d’un texte aide beaucoup à son analyse. En effet, en trouvant tous les mots qui sont reliés les uns aux autres dans un paragraphe ou dans un texte en entier, il est possible d’en dégager le thème​​​.
EXEMPLES  
le champ lexical de la mort: douleur, chagrin, blessure, déchirement, deuil, souffrance cadavre, spectre, fin, décès, victime
le champ lexical de la peur:crainte, anxiété, panique, horreur, frayeur, terreur, épouvante, affolement, alarme, angoisse, phobie, appréhension.
le champ lexical de la nature:forêt, clairière, branche, feuille, nid, pin, chêne, scie, bûcheron, bois, buisson, animaux, castor, roche, rivière, cascade
APPLICATION  
Roman la boite à merveille

Quel est le champ lexical dominant dans la boite à merveilles? /la page 6 –Ligne 16 à 27

Quel est le champ lexical dominant dans la boite à merveilles? / la page 7_ligne 7 à 16.

Quel est le champ lexical dominant dans la boite à merveilles ?/ la page 20_ligne 4 à 10.

Quel est le champ lexical dominant dans la boite à merveilles? / la page 73_ligne 16 à 23.

CORRECTION
    Le champ lexical dominant dans ce passage est
LA MAGIE : Une féerie/Des puissances/Sorcières/rêve-fabuleux/grandiose/invisibles/mystères.
 Le champ lexical dominant dans ce passage est
LA BEAUTE : Magnifique/Lumière/Fleurs/Parfums.
3. Le champ lexical dominant dans ce passage est
L’HORREUR :Des femmes échevelées/ M’envoyaient au/

me balançait à/ Je m’enfonçais/menaçaient de me crever les visage/ les pires/ lourdement dans les yeux/ injures/vide

Le champ lexical dominant dans ce passage est
L’AMOUR/ LA HAINE : amour/Amis/Le sage.Le poète/Le voyant/Le détestent/Haine/Ennemis/ Le menteur/Hypocrite/Le sorcier.

-ملخص رقم 1  بالعربية لجميع فصول الرواية :VI-Résumé en arabe  tous les chapitres 
الملخص بالعربية :
Chapitre 1
الصفحة 3: يتكلم الحاكي عن وحدته التي يحس بكل ثقلها والتي تعود أسبابها إلى سن السادسة
الصفحة 4: يصف منزل العرافة والطقوس التي كانت تقوم بها هذه الأخيرة مرة في الشهر، بحيث كانت تستدعي جمعية “كناوة” فيقومون في منزلها بطقوسهم الخاصة والتي كان يشاهدها الحاكي من منزلهم في الطابق الثاني
الصفحة 5: يقدم لنا دار الشوافة (سكان دار الشوافة)
الصفحة 6، 7، و8: يحاول الحاكي أن يقول للقارئ بأنه كان طفلا يختلف عن باقي الأطفال بحيث كان يؤمن بالعالم اللامرئي، على خلاف رفاقه الذين كانوا يكتفون بالمرئي وكانوا فقط يحاولون تقليد الآخرين، أما هو فكان لا يريد أن يقلد بل كان يريد أن يعرف ويكتشف حقائق العالم اللامرئي، وما زاد من تفكيره هذا هو حكايات عبد الله صاحب الدكان وكذلك حديث أبيه عن الآخرة وعن الجنة والنار
الصفحة 9، 10 و11 والفقرة الأول من الصفحة 12: يسرد ذكرى ذهابه مع أمه الى حمام النساء ويصف ذلك العالم النسوي بطريقة سلبية بحيث شبهه بالجحيم وقال بأنه فقط ملتقى للنميمة والغيبة والإشاعات
الصفحة 12 و13: يتكلم عن علبته ودورها في حياته وعلاقته الحميمية التي كانت تربطه بالأدوات المتواجدة فيها
الصفحة 13 و14: يقول بأن الأيام التي كانت تلي يوم الحمام تكون خاصة بتمثيل الحصة (حصة الحمام) من طرف أمه أمام كل الجارات، بحيث كانت تمثل وتقلد كل الحاضرات في هذه الحصة. ويقول الحاكي بأنه كان لا يحب تلك الطريقة التي كانت تتكلم بها أمه
من نهاية الصفحة 14 إلى نهاية الفصل الأول: يسرد لنا بالتفاصيل يوم شجار أمه مع الجارة “رحمة”، وكان يوم الإثنين بحيث كان هذا اليوم، حسب الأعراف المتفق عليها، كان يوم التصبين المخصص لأم الحاكي (لالة زبيدة) لكن استيقظت رحمة بالفكرة المشئومة وحاولت أن تصبن في ذلك اليوم، الشيء الذي كان سببا في شجار دراماتي
Chapitre 2
يتحدث الحاكي عن يوم الثلاثاء، اليوم المشئوم لكل أطفال المسيد، بحيث كان مخصصا لاستعراض كل ما حفظوه من القرآن، نظرات “الفقيه” في هذا اليوم مخيفة ولا توحي بأي حنان ولا شفقة. بعد عودته إلى المنزل للغداء، وجد أمه تعاني من ألم في رأسها (الشقيقة) وجاءت لالة عيشة (صديقة أمه وجارتها قديما) وأقنعت لالة زبيدة بالذهاب إلى “سيدي اعلي بوغالب”، فكان ذلك اليوم فرصة بالنسبة للطفل لاكتشاف “عالم السيد” وخرافات واعتقادات النساء والطقوس التي تقام هناك بحيث أنه وصف لنا الرحلة كاملة، لكن في آخر الزيارة اقترب الطفل من قطيع من القطط وبدأ يلمس قطا ذكرا فكانت من هذا الأخير هدية مؤلمة وضربة صائبة. في الغد صباحا سمع أباه يقول لأمه ويطلب منها بأن لا ترسله الى “المسيد” لأنه ما زال متعبا، فكانت أمام الطفل عطلة يومين ونصف ليعيش مثل أمير وبعيدا عن عصا “السفرجل”. بعد ذلك يصف لنا الحاكي كيف كان يمر الصباح في دار الشوافة، وتحيات الجارات فيما بينهن والكلام الروتيني والأقوال المعتادة التي كانت ترددها النساء كل صباح. يتكلم بعد ذلك عن “ادريس” الذي كان يعمل عند أبيه والذي كان في نفس الوقت يتكلف بالمشتريات اليومية
Chapitre 3
يبدأ الحاكي بوصف دقيق لما يحدث في المسيد، الأطفال يتلون القرآن والفقيه نائم وفي يده العصا الطويلة، في كل مرة يستيقظ، يضرب ضربة أو ضربتين كل من وجده أمامه ثم يعود الى نومه. في المساء حثت الأم على زوجها بأن يشتري لها قنديلا (لامبا) لأن “فاطمة البزيوية” (الجيران) اقتنت واحدا، مؤكدة أنه لم يعد هناك أحد يستعمل الشمع، الشيء الذي قام به أبوه في الغد بحيث فوجئ الطفل بعد عودته من المسيد بقنديل معلق في بيتهم. بعد ذلك، يسرد لنا الحاكي ذكرى اختفاء “زينب” (بنت رحمة) (بحيث كانت مناسبة لأمه للتصالح مع رحمة) وكيف نجحت أمه في إيجادها في منزل الإدريسيين، منزل يجتمع فيه المختفون والمشردون من العجزة والأطفال، بعد ذلك قامت رحمة بتحضير وليمة للفقراء (الصدقة) حمدا لله على أنها وجدت بنتها
Chapitre 4
نحن في بداية الربيع، قامت الأم وإبنها بزيارة “لالة عيشة”. لقد لقد كان يوم الغيبة والإشاعات والثرثرة بالنسبة للمرأتين، وكان يوم اللعب مع أطفال الجيران بالنسبة للحاكي-الطفل-، لعب انتهى بخصام وبكاء. في الغد حكت الأم لزوجها عن آلام وأحزان لالة عيشة ومشكلة زوجها “مولاي العربي” مع شريكه “عبد القادر”. بعد ذلك سيتكلم الأب أمام الإبن- الحاكي (سيدي محمد) عن عبد الله “صاحب الدكان” الذي كان معروفا بالحكايات
Chapitre 5
لقد كان يوم الأربعاء، الفقيه شرح لتلاميذه وتكلم لهم عن مشروعه لعاشوراء. في المنزل لم تتعب لالة زبيدة من سرد مشاكل وأحزان لالة عيشة لكل الجارات، وكلما حكت لإحداهن تطلب منها أن تحافظ على السر ثم تنتقل الى الأخرى لتحكي لها وتطلب منها نفس الطلب. بعد ذلك يسرد لنا الحاكي ذكرى وفاة الحلاق “سيدي محمد بن الطاهر”
Chapitre 6
أثناء التحضيرات لعاشوراء في المسيد، نظم الفقيه العمل وشكل الفرق. لقد عُين الطفل “سيدي محمد” رئيسا لفرقة التنظيف. عاد الطفل فرحا الى المنزل ومفتخرا أمام آباءه ومؤكدا لهم أنه لولاه لما تمت الأشياء على ما يرام. في الغد صباحا رافق أمه الى “القيسارية” من أجل اقتناء ملابس جديدة بمناسبة عاشوراء. بعد عودته الى المنزل تشاجر مع الطفلة زينب. بعد ذلك يسرد لنا الحاكي حكاية “لالة خديجة” مع زوجها “العم عثمان” التي روتها رحمة للجارات
Chapitre 7
يوما قبل عاشوراء، قامت النساء باشتراء البنادير و”سيدي محمد” مزمارا. بعدما شارك كعادته في التحضيرات اليومية في المسيد، رافق أباه عند الحلاق وهناك سمع حديث الكبار بدون أن يعير لذلك اهتماما. يوم عاشوراء استيقظ الطفل مبكرا ولبس ملابسه الجديدة فذهب إلى المسيد للإحتفال بهذا اليوم الإستثنائي. بعد الوجبة، جاءت لالة عيشة لزيارتهم
Chapitre 8
الآن انتهت أجواء الحفلة والحياة عادت الى رتابتها ومللها. الأيام الأولى من الحرارة بدأت تظهر (الصيف). تعليم القرآن لم يعد في المسيد لأنه مكان غير مناسب في الصيف نظرا للحرارة المرتفعة، بل تحول الى معبد (سّد) مجاور للمسيد. الطفل أصبح يحفظ جيدا والأب يفتخر ويغمره العجب والافتخار كلما تكلم له الفقيه عن إبنه. رافق الطفل أمه وأبيه وفاطمة البزيوية الى السوق من أجل أن تشتري لالة زبيدة (الأم) بعض المجوهرات (دمالج)، لكن الأب دخل في شجار (عراك يدوي) عنيف مع سمسار (دلال: الذي يتوسط في البيع والشراء)، عاد الطفل وأمه وفاطمة البزيوية إلى المنزل في انتظار أخبار الأب الذي عاد في آخر اليوم حاملا المجوهرات للأم التي رفضتها لأنها تعتقد أنها بمثابة نذير شؤم وستكون سببا في إفلاس العائلة. مشاكل وأحزان لالة عيشة لم تنتهي بعد، فقد تركها زوجها وتزوج امرأة أخرى “بنت الحلاق السي عبد الرحمان”
Chapitre 9
لقد فقد الأب رأسماله بأكمله. قرر بيع المجوهرات والذهاب للعمل في نواحي فاس (يعمل في الحصاد). سيدي محمد ما زال مريضا ويعاني من الحمى. لقد عاش حدث ولحظة خروج أبيه من المنزل كأكبر دراما وأكبر حزن عاشه في حياته. في أحد الأيام زارت لالة زبيدة صديقتها لالة عيشة التي اقترحت عليها زيارة مشعوذ وعراف مشهور يدعى “سيدي العرافي”
Chapitre 10
نصائح ودعوات وبركات سيدي العرافي قد طمأنت المرأتين. أُعجب الطفل بالعراف الأعمى. كانوا كل أسبوع يذهبون لزيارة معبد (سيد). توقعات وتكهنات سيدي العرافي قد تحققت، لقد جاء مبعوث (رسول) من القرية يحمل مشتريات ونقود وأخبار سارة عن الأب. لالة عيشة استضافت لالة زبيدة، لديها مفاجأة، يبدو أن زوجها عاد الى المنزل (أو سيعود الى المنزل)
Chapitre 11
الشاي وحديث النساء في منزل لالة عيشة، من بينهن “سلمة”، المرأة التي كان لها دور في زواج مولاي العربي من بنت الحلاق، وقد جاءت لتعترف بخطئها وتطلب السماح من لالة عيشة، وأخبرتهن أنه سيتم الطلاق قريبا بين مولاي العربي وزوجته الثانية
Chapitre 12
عاد أب الطفل “مولاي عبد السلام” وعاد الفرح الى المنزل
مولاي العربي قد طلق زوجته الثانية وعاد الى لالة عيشة
في آخر الرواية يعود الحاكي الى علبته، علبة العجائب ليقتسم معها سعادته ووحدته.

La boite à Merveilles / Etude de l’œuvre

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